La série, Les Rapprochements s’inscrit dans le prolongement de Vertiges Suspendus.
La sororité
Le rouge
La tendresse
L'amour
Galerie de l'Atelier Bletterie 2023
Les confinements et protocoles s’enchaînent, les isolements grandissent.
D’une introspection joyeuse, contemplant la nature, m’enfonçant jusqu’aux Limites, où le périmètre est restreint (espace et temps), allant vers la nuit sombre, puis enfin une issue avec Les Rapprochements.
Tour à tour utilisant la forme d’un journal intime avec Komoru, les dispositifs se suivent rythmant des quotidiens jusqu’à la série photographique narrative où une fiction, Nuits Perdues, laisse entrevoir des personnages principaux inanimés dans les vitrines des magasins au milieu des rues vides. Entre les deux, les Limites glissent pas à pas vers la nuit venue.
S’y cachent le songe et la mélancolie d’un temps d’ivresse de la rencontre.
De la sidération aux manques jusqu’aux retrouvailles. Figée, suspendue dans une forme de réalisme vers celle d’une fiction. Je suis des protocoles et m’en échappe dans Nuits Perdues sous couvre-feu. Marquage de 4 temps qui nous ont toutes et tous changé·e·s.
Des deux confinements au couvre-feu, jusqu’au temps de l’après avec Les Rapprochements, quatre temps chacun marqué par des vertiges suspendus.
Komoru
Série de 30 photographies réalisées pendant le 1er confinement en 2020, prenant la forme d’un journal intime regroupant images et textes.
« Komoru », dans l’ancien japonais, signifie “confinement”, non comme un enfermement mais plutôt comme un retour à l’essentiel.
Limites
Série de 20 photographies réalisées pendant le 2ème confinement en 2020.
Du 30 octobre au 28 novembre 2020 en France, les déplacements, autorisés avec une attestation, sont limités à 1 heure et dans un rayon de 1 kilomètre autour du domicile.
Chaque jour, je photographie 1 heure, 1 kilomètre jusqu’à la limite.
Nuits Perdues
Série de 22 photographies réalisées pendant le couvre-feu en 2021. Une image, un mot, laissant entrevoir une histoire en filigrane.
Les mois se succèdent. Les bars, salles de concerts, de spectacles, de danse, de cinéma, d’expositions, discothèques, restaurants, musées, les lieux de fêtes et de culture restent fermés. Et, depuis le 16 janvier 2021, un couvre-feu s'applique de 18h à 6h sur l’ensemble du territoire métropolitain.
Munie de mon attestation dérogatoire, le soir venu, je photographie les nuits perdues.
Seuls, derrières les vitrines fermées, les personnages m’apparaissent.
Les Rapprochements
Série de 40 photographies réalisées à La Rochelle, Paris et Londres entre 2021 et 2023.
4ème volet de Vertiges Suspendus, la série propose une respiration et se libère des protocoles.
Après avoir été éloigné·e·s les uns et les unes des autres lors des confinements, je photographie les personnes qui se retrouvent, les corps qui se rapprochent et s’enlacent enfin.
Je construis la série pour ponctuer les états de rencontres. Une image, un mot. Comme pour développer un récit, y lire une histoire sous-jacente.
Des continuités, des ruptures, des oppositions, des liens, de la rencontre au baiser.
Personnes souvent de dos ou cadrages proches sans visages, ainsi je me focalise sur les gestes intimes et rendre ceux qui apparaissent d’autant plus présents.
Tel un besoin vital de retrouver les gens et avec eux·elles la photographie de rue, je m’approche de toutes et tous sans limite d’âges, de couleur de peau, de genre, d'orientation sexuelle.
De la rencontre au baiser, je photographie les gestes de l'intime. Là où les histoires de désir et d'amour se cachent.
Le rire
La solitude
Les rapprochements